Vidéo : Revivez les Journées de l'UCLy

Alain Bernard, Florence Parly, Nathalie Dompnier, George Képénékian... De nombreuses personnalités ont répondu à l’appel des Journées de l’UCLy le 10 et 11 avril 2024, pour mener une réflexion collective sur les vulnérabilités de nos sociétés, et identifier ensemble des lieux de résilience et d’espérance. Retrouvez le premier de nos résumés vidéos sur ce rendez-vous marquant.

Premier retour vidéo sur l'édition 2024 des Journées de l'UCLy

« Il n’y a pas de société sans vulnérabilité. » Le mot d’introduction d’Olivier Artus, Recteur de l'UCLy, résume l’enjeu des deuxièmes Journées de l’UCLy. Cet évènement, organisé en conclusion au travail de la Chaire d'Université Vulnérabilités de l'UCLy, a réuni des acteurs issus de tous les pans de la société (monde académique, économique, sportif, politique, militaire…) pour partager leurs analyses et les transformer en actions concrètes au niveau individuel et collectif.

Pour mener à bien cette démarche, une discipline rare s'est révélée nécessaire. Il fallait admettre sans ambiguïté les vulnérabilités de nos sociétés. « Le terme de vulnérabilité ne fait pas système, il ne fait pas consensus » observe d'ailleurs la directrice scientifique de la Chaire, Chiara Pesaresi. Que ce soit en tant qu’individus ou en tant que groupe, il est difficile pour chacun d’entre nous de faire face à la faiblesse. « Toute société, comme toute personne humaine, doit toujours se reconnaître comme vulnérable » abonde Olivier Artus. « C’est une question préalable pour préparer l’avenir. »

Il était donc nécessaire de réunir une diversité d'acteurs, préparés à adopter cette démarche difficile. « Cette diversité nous a permis de travailler ensemble, sans certitudes, et d’explorer toute la variété des vulnérabilités » explique Elisabeth Ayrault, ancienne présidente de la Compagnie Nationale du Rhône et co-présidente du Conseil d’Orientation de la Chaire. Un objectif partagé par l'autre co-président, Guy Sidos, PDG du groupe Vicat: « Nous avons la volonté de nous nourrir de cette réflexion menée sur la vulnérabilité, qui nous pousse à penser que les solutions ne sont pas individuelles, mais collectives. »

De la vulnérabilité à l'espérance

Très vite, une première leçon émerge des échanges entre les participants. Observer la vulnérabilité en face ne signifie pas en accepter l’inévitabilité ! Bien sûr le retour de la guerre, la remise en question du monde politique et surtout la crise climatique sont des défis d’une ampleur nouvelle. « L’actualité nous oblige à reconnaître une fragilisation croissante de nos sociétés » reconnaît volontiers Chiara Pesaresi. « Nos systèmes sont-ils voués à s’effondrer ? »

Selon les participants…Rien n’est moins sûr ! Comme le rappelle l’ancien nageur Alain Bernard, quadruple médaillé olympique, « les expériences que l’on a vécues nous aide à nous construire ». Observer nos vulnérabilités en face n’a de sens qu’à la recherche de lieux de résilience et d’espérance. Par contraste, le désespoir ne fait qu’accélérer ce qu’il prédit : « Le déclinisme est un phénomène qui appelle le déclin » rappelle l’ancienne Ministre des Armées Florence Parly, en introduction aux Journées de l’UCLy.

Chacun à leur manière, chacun dans leur domaine d’expertise, les participants ont donc fait le point sur les défis qui se dressent face à nous, mais aussi sur les nouvelles ressources dont nous disposons pour y faire face. « Toute crise a un caractère révélateur » rappelle Chiara Pesaresi. « C’est cet état de vacillement qui met en action la pensée et l’action collective. »

Pour aller plus loin, retrouvez au cour des prochaines semaines notre série de vidéos sur cet évènement.

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