Thalia Descombes, l'art au cœur de ses études
Vie étudiante Culture Lettres modernes
mise à jour le 23 février 2023
UCLy
L’art, c’est du travail !
Étudiante en L3 de Lettres modernes, spécialisée en Métiers de la Culture, Thalia Descombes s’exprime avec confiance et déborde de nouveaux projets. Difficile d’ailleurs de reconnaître l’étudiante qu’elle est devenue dans le portrait timide qu’elle dresse de son arrivée à l’UCLy.
Passionnée de théâtre de longue date, elle éprouve pourtant des difficultés de transition à son arrivée depuis l’Ardèche. « Quand je suis arrivée à Lyon, la première fois que j’ai voulu aller au théâtre je me suis très vite découragée. J’avais peur. Devant un théâtre dès que quelqu’un ne rentre pas dans les codes, il se fait dévisager par tout le monde… »
Le Parcours culturel de la Licence de Lettres modernes de l'UCLy : une clef vers le monde de l’art
« Heureusement, je suis étudiante en Lettres modernes ! Nous avons la chance d’avoir le parcours culturel, qui doit être la meilleure chose qui existe sur cette Terre. » Avec ce programme, la Licence de Lettres modernes de l’UCLy propose à ses étudiants de première année de découvrir gratuitement l’art sous toutes ses formes (cinéma à l’Institut Lumière, théâtre aux Célestins, concerts à l’Orchestre National de Lyon…). « C’était beaucoup plus simple d’aller à un spectacle avec des amis et des professeurs. Et une fois que je suis rentrée dans ce monde, je n’en suis jamais ressortie ! Dès la moitié de ma première année de licence, j’ai annoncé à mes parents que je voulais devenir comédienne. » raconte Thalia.
« J’ai décidé de rester en Lettres modernes, parce que j’adorais ce que je faisais, mais du coup j’ai demandé à changer de mineure. » Elle bifurque en deuxième année, sans quitter sa Licence, pour intégrer la première promotion de la nouvelle mineure Métiers de la Culture, un parcours de spécialisation dédié au monde de l’art.
« J’ai trouvé les cours bien articulés entre théorique et pratique, ça permet de voir tous les domaines d’action qu’on peut retrouver dans le secteur culturel. Tant mieux d’ailleurs, parce que quand j’ai créé mon association je me suis retrouvée avec tous ces domaines à gérer d’un coup ! Heureusement que j’avais un petit bagage grâce à ma spécialisation … »
Un accès à la culture et à ceux qui la font
Cette association, créée l’été dernier, s’appelle Melpomenê, d’après la muse du Chant et de la Tragédie de la mythologie grecque. Avec elle, Thalia veut faciliter l’inclusion des étudiants dans le monde de la culture. Elle permet à des groupes d’étudiants de profiter de places à prix réduits dans plusieurs théâtres lyonnais, et organise des rencontres en bord de scène avec les acteurs après les représentations. « Je me suis beaucoup inspirée de mon expérience avec le parcours culturel de l’UCLy. L’accès à la culture peut être intimidant, cher, et c’est un monde qui se montre parfois très exclusif. C’est beaucoup plus facile de venir à plusieurs, d’avoir des gens avec qui partager cette expérience et en discuter. »
Ces échanges avec des professionnels, en bord de scène ou en amphithéâtre, c’est une autre source de richesse selon Thalia : « Nos professeurs organisent une rencontre hebdomadaire avec des professionnels. Depuis la L1 nous avons dû rencontrer au moins une personne de chaque institution culturelle lyonnaise. C’est super intéressant, mais c’est aussi pratique pour les stages ! »
Des stages réguliers ont permis à Thalia d’affiner son propre projet. Après un passage au prestigieux Cours Florent, elle décide d’abandonner l’idée de devenir comédienne. Un stage au Théâtre des Célestins, partenaire de l’UCLy, lui ouvre ensuite une autre voie : « J’ai découvert les relations publiques dans le monde du théâtre. J’aime l’idée de faire le pont entre le public et les équipes de programmation, le côté artistique et les metteurs en scène. » Pas de surprise, la philosophie de Thalia reste la même : ouvrir la culture au plus grand nombre.