Elle est aujourd’hui étudiante à l'École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT), en Administration du Spectacle Vivant.
“L'un des aspects marquants de cette formation est la diversité des parcours de ses étudiants. Dans ma promotion de master, nous sommes sept, chacun avec un profil différent, mais réunis par une même passion profonde pour les arts et le spectacle vivant.”
Retour sur son parcours.
Pourquoi aviez-vous choisi la Licence de lettres modernes à l’UCLy ?
Mon parcours scolaire a toujours été étroitement lié aux arts. Dès la sixième, j'ai intégré une classe arts plastiques, puis une classe musique l'année suivante. Ces choix m'ont ensuite permis d'accéder à des cursus plus sélectifs, notamment au lycée, où j'ai suivi une classe spécifique pour préparer un baccalauréat en Histoire de l'Art. En parallèle, j'ai toujours pratiqué les arts plastiques et la musique à travers diverses activités extrascolaires.
Après le lycée, j'ai choisi d'intégrer l'UCLy en Lettres modernes. J'avais découvert la littérature au lycée et souhaitais poursuivre mes études dans cette discipline, que je considère comme d'une grande richesse. J’ai opté pour l’UCLy notamment en raison de sa mineure Métiers de la culture, qui correspondait parfaitement à mes ambitions professionnelles. J’ai toujours envisagé une carrière au service de la création artistique.
Parlez-nous de vos études en administration du spectacle vivant à l’ENSATT. En quoi consistent-elles ?
Il s'agit d'études exigeantes, avec un rythme soutenu, ce qui témoigne de la qualité de l'enseignement dispensé à l'ENSATT. En administration du spectacle vivant, nous endossons plusieurs casquettes, notamment celle de gestionnaire. La majorité de nos cours portent sur les enjeux de l’administration : le cadre juridique, la comptabilité, le management.
Un autre volet nous plonge au cœur des spécificités du spectacle vivant, en abordant des thématiques comme la budgétisation, la production artistique, les politiques culturelles et le droit. Ce qui rend cette formation particulièrement complète, c'est aussi la réflexion engagée sur la pérennité du spectacle vivant dans le contexte actuel.
Ce cursus nous permet réellement de nous projeter dans nos futurs métiers et de prendre conscience du rôle essentiel que nous aurons à jouer dans cette grande aventure qu'est la création artistique.
Comment se sont passés vos examens d’entrée à l’ENSATT ?
Les examens d’entrée ont lieu en avril, avant même les résultats de MonMaster. Le dossier de candidature doit être envoyé en début d’année, ce qui constitue une première phase de sélection pour pouvoir accéder aux épreuves.
Les premières épreuves sont écrites, suivies d’une nouvelle sélection permettant d’accéder à l’oral final. L’ensemble des épreuves se déroule sur quelques jours, et les résultats sont annoncés immédiatement après l’oral. J’ai donc su dès le mois d’avril que j’étais admise à l’ENSATT.
À l’époque, j’étais en échange universitaire à Budapest. Je suis revenue spécialement pour passer les examens. Cela prouve que l’Erasmus n’est pas forcément un frein dans ce type de parcours. J’ai commencé à préparer les épreuves environ deux à trois mois à l’avance, en me concentrant principalement sur l’entraînement sur les annales.
Le temps de préparation dépend bien sûr du parcours de chacun. Grâce à la mineure Métiers de la culture, j’avais déjà étudié le droit, les politiques culturelles et l’actualité du spectacle vivant. La seule épreuve qui m’a demandé un investissement particulier a été celle du budget, que j’ai dû apprendre en autodidacte. Heureusement, l’exercice ne requiert pas de compétences avancées et reste tout à fait accessible avec un peu de travail.
Que vous ont apporté vos années d’études en Lettres modernes à l’UCLy ?
Mes trois années d’études en Lettres modernes m’ont énormément apporté. Bien que je me sois toujours projetée dans les métiers de la culture, cette licence m’a permis de nourrir une passion qui m’animait depuis plusieurs années : la littérature.
J’ai pleinement profité de cet enseignement, qui représente à mes yeux une immense richesse et une véritable valeur ajoutée.
La mineure Métiers de la culture a-t-elle été pertinente pour la suite de votre parcours ?
Ce qui est certain, c’est que je ne regrette absolument pas mon choix. Lorsque je suis entrée en première année, je ne me destinais pas à passer les concours de l’ENSATT, qui me semblaient alors éloignés de mes compétences et de celles que j’allais acquérir en licence. Finalement, au fil des années, cette orientation s’est révélée de plus en plus pertinente.
La mineure Métiers de la Culture est un complément de formation extrêmement complet et bien construit. C’est une véritable chance de pouvoir acquérir autant de compétences tout en suivant notre cursus principal avec sérénité. Cette formation m’a permis d’être préparée aux exigences de l’ENSATT sur de nombreux aspects.
Vers quel futur métier vous destinez-vous ?
Je souhaite m’orienter vers le métier d’administratrice générale, l’un des métiers pour lesquels nous sommes formés à l’ENSATT. Ce rôle est essentiel dans le spectacle vivant, car l’administrateur travaille en étroite collaboration avec l’artiste pour concrétiser ses projets.
Mon domaine de prédilection est la musique classique, une discipline qui a particulièrement besoin de ces compétences. J’envisage un poste d’administratrice au sein d’un ensemble vocal et/ou musical. Un secteur dans lequel je suis très investie et que je tiens à faire vivre.
Quels conseils pourriez-vous donner aux futurs étudiants qui se destinent aux métiers de la culture ?
S’il y a une chose essentielle à retenir, c’est l’importance des expériences. Durant mes trois années d’études à l’UCLy, j’ai saisi toutes les opportunités possibles et, parfois, je les ai même créées.
Je me suis énormément investie dans l’associatif. Dès ma première année, j’ai intégré le conseil d’administration du Concert de l’Hostel-Dieu, un ensemble reconnu de musique ancienne. J’ai poursuivi mon engagement en devenant présidente du bureau des élèves de la Faculté des Lettres et Civilisations. J’ai également saisi une opportunité de stage, même si cela m’a demandé beaucoup d’organisation et de travail. Enfin, avec une cheffe de chœur, j’ai cofondé Profora, un ensemble vocal que je préside aujourd’hui.
Le message que je souhaite transmettre, c’est qu’il faut toujours se donner les moyens d’acquérir de l’expérience. Si les métiers de la culture sont une véritable vocation, il faut s’y immerger pleinement. C’est cet engagement qui valorise un profil et fait la différence.
Quels souvenirs gardez-vous de vos études à l’UCLy ?
Je garde un merveilleux souvenir de mes trois années passées à l’UCLy. En Lettres modernes, nous avons la chance d’être très proches de nos enseignants et de bénéficier d’un suivi personnalisé. J’ai toujours considéré l’UCLy comme un lieu réconfortant. Mes études m’ont passionnée, et les rencontres que j’y ai faites sont aujourd’hui avec des personnes que je considère parmi mes amis les plus proches.
Beaucoup de mes opportunités sont dues à mes enseignants et aux rencontres que j’ai pu faire lors de certains cours de la mineure. À l’UCLy, nous avons également la chance d’avoir accès gratuitement à un grand nombre de spectacles de théâtre et de musique. Je pense que c’est une immense chance, et qu’il faut en tirer pleinement profit.
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