Témoignages de Pauline BRUN et Thaïs NATON, étudiantes en 2ème année de Licence de Droit, sur leur projet en Projet Personnel et Professionnel (PPP) autour du Marché de l'Art.
Quel a été le point de départ, l’impulsion de votre projet ?
Pauline BRUN : L’impulsion de notre Projet Personnel et Professionnel sur le Marché de l’Art était en premier lieu de choisir un sujet en lien avec la profession que nous souhaitons exercer, il a donc été question d’un choix d’une certaine manière stratégique.
Thaïs NATON : Personnellement, je souhaite devenir commissaire-priseur, ayant déjà une licence d'Histoire de l'Art, ce projet m'a permis de créer une continuité avec mes études de Droit.
Pauline BRUN : Quant à moi, je voudrais exercer le métier de juriste en propriété intellectuelle, ainsi ce projet se rattachait également à la profession que je souhaiterais pratiquer du fait des droits d’auteur, qui protègent les créations notamment artistiques.
Pourriez-vous décrire celui-ci en quelques phrases ?
Thaïs NATON : Nous avons travaillé via trois axes, les galeries, les maisons de ventes aux enchères et les experts. Nous avons ensuite développé chacune de ces professions d'un point de vue juridique comme leur statut, leurs contrats respectifs, etc. Ces différentes parties se sont articulées sous forme de chapitres/rubriques afin de créer notre revue juridique sur le Marché de l'Art. Nous l'avons pensé comme un magazine, esthétique et ludique, ponctué d'images, et de points "Le saviez-vous ?" sur des faits historiques ou des jurisprudences marquantes pour le milieu de l'art.
Sur quelles compétences, ressources ou même contacts vous êtes-vous appuyés pour mener à bien votre projet ?
Thaïs NATON : Nous avons appris à travailler en groupe sur un projet long et demandant de l'investissement personnel, et une gestion autonome. Nous nous sommes servis de mes cours de licence d'Histoire de l'Art, ainsi que de mes expériences et documents acquis lors de mes stages en maison de ventes aux enchères. Grâce à cela, nous avons pu échanger avec d'anciens professeurs et des professionnels du Marché de l’Art avec qui nous avions déjà travaillé auparavant. Puis par des contacts, nous avons pu échanger avec deux avocates spécialisées dans la propriété intellectuelle ce qui a permis encore d'enrichir notre revue.
Pauline BRUN : Nous avons donc su parler de notre projet de manière convaincante pour assurer la participation de nos différents interlocuteurs tout en montrant également une posture professionnelle face à eux.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué et rendu les plus fières dans la réalisation de votre PPP ?
Thaïs NATON : Nous avons été très fières du rendu final de notre revue. Il s'agit de l'aboutissement et de la concrétisation de notre travail. Tout au long de l'année, nous l'avons imaginé mais nous ne savions pas véritablement quelle serait sa version finale. La mise en page est une mise en beauté de notre travail de recherche et cela a été très satisfaisant.
Pauline BRUN : De plus, pour ma part, ce qui m’a rendu la plus fière dans la réalisation de ce PPP a été l'étendue des connaissances que j’ai acquises sur le Marché de l’Art, et le déroulement de notre soutenance durant laquelle nous avons présenté notre projet, qui a été un moment marquant du fait des retours très positifs et enjoués face à celui-ci.
Qu’est-ce que vous retirez de votre projet qui vous servira dans votre vie étudiante et/ou professionnelle future ?
Thaïs NATON : Travailler sur un projet pendant une année universitaire était un exercice nouveau et enrichissant car dans la vie professionnelle, il est courant de développer un projet sur plusieurs mois avant de voir son aboutissement. D'autre part, ce travail de recherche sur la législation autour du Marché de l'Art m'a permis d'avancer dans mon projet professionnel concernant la préparation du concours de commissaire-priseur (nouvellement Commissaire de Justice) dans un an.
Pauline BRUN : Ce que je retiens de notre projet qui me servira dans ma vie étudiante, et même professionnelle, sont ma capacité à m’organiser en groupe, à communiquer et à m’adapter. Mais également à fournir un travail régulier, à être investie et avoir confiance en son projet !