Sommaire de la revue n°97
Les amis inconnus (2) – Anne Pénicaud
Anne PENICAUD (CADIR-Lyon) achève ici l’analyse du poème de Jules Supervielle Les amis inconnus par la lecture des deux dernières strophes du texte (voir Sémiotique et Bible n°89). Cette lecture, qui se focalise peu à peu sur l’évènement énonciatif autour duquel se noue le poème, s’achève par une analyse des diverses positions énonciatives dessinées par le texte. C’est en effet dans ce jeu complexe de l’énonciation, dans la distribution des rôles entre « je », « vous » et « eux », que viennent peu à peu s’inscrire les éléments qui permettront de mettre en oeuvre une interprétation, elle-même plurielle, du poème. L’analyse des quatre premières strophes est parue dans Sémiotique et Bible, n°89, mars 1998.
Jésus en Samarie – Soon-Ja Park
Soon-Ja PARK (Séoul, Corée du Sud) a, dans le numéro précédent de Sémiotique et Bible (n°96, décembre 1999), analysé l’entretien de Jésus avec la Samaritaine. Elle examine la suite du récit : l’entretien de Jésus avec ses disciples et la rencontre avec les Samaritains. Les figures de la nourriture, de l’aliment, de la moisson remplacent maintenant celle de l’eau et conduisent les disciples sur un parcours analogue à celui qu’a suivi la Samaritaine dont la place d’intermédiaire entre ses compatriotes et Jésus est ici analysée.
Le Christ médiateur dans l’épître aux hébreux – François Martin
François MARTIN (CADIR-Lyon) essaie, dans cet article, de relever les principales déterminations que l’épître aux Hébreux retient pour construire et définir le rôle de médiateur rempli par le Christ. Ces quelques lignes ont d’abord fait l’objet d’une intervention orale donnée à la Faculté de Théologie Protestante de Genève, lors d’une journée interdisciplinaire organisée conjointement par cette Faculté et celle de théologie de l’Université Catholique de Lyon. Pour la petite histoire susceptible d’intéresser les sémioticiens, ce texte a été prononcé dans la « salle Ferdinand de Saussure », là même où le grand linguiste genevois avait donné son fameux Cours de Linguistique générale.
Lecture sémiotique d’un conte : « moitié poulet » - Francine et François Lespinasse
Francine et François LESPINASSE (CADIR-Aquitaine, Bordeaux) se livrent chacun à la lecture d’un conte, retenu ici dans sa version la plus crue. Deux lectures dont l’une est plus sémiotique, l’autre plus psychanalytique et qui, toutes deux, font écho à l’analyse que Louis Panier avait faite de ce conte dans une version plus édulcorée et qui est parue dans le n°84 de Sémiotique et Bible, décembre 1996.