Sommaire de la revue n°38
Analyse sémiotique : « pour commencer » - Louis Panier
Il y a quelques années Sémiotique et Bible avait publié deux numéros spéciaux consacrés à la pédagogie de la sémiotique, proposant quelques parcours d’initiation, des exercices et des comptes-rendus d’expériences. Ces deux numéros arrivant à épuisement, plutôt que d’en faire un retirage, nous avons préféré présenter, d’une manière un peu nouvelle, des éléments pédagogiques, à l’usage des groupes qui se lancent dans la lecture sémiotique des textes.
Notre orientation demeure celle d’une pratique de l’analyse des textes et les exercices présentés dans ce numéro insisteront sur le « comment faire ».
Domaines actuels de la recherche sémiotique : sémiotique et sciences expérimentales – Françoise Bastide
Sémiotique et Bible poursuit dans ce numéro la présentation des Domaines actuels de la recherche sémiotique. Après les recherches en sciences sociales (E. LANDOWSKI, Sémiotique et Bible n°31), et en architecture (A. RENIER, Sémiotique et Bible n°32), F. BASTIDE (C.N.R.S.) fait ici le point sur l’analyse sémiotique des discours de sciences expérimentales : elle souligne les problèmes particuliers touchant la figurativité, l’énonciation, la narrativité, et indique comment l’analyse sémiotique de ces discours peut permettre de mieux fonder les épistémologies et de caractériser leur diversité.
Sur le chemin de Damas (2) – Jean Calloud
Jean CALLOUD (CADIR-Lyon) poursuit dans cet article une réflexion sur quelques aspects de la méthodologie de l’analyse sémiotique, à partir de l’étude du récit de la conversion de Saul. Après avoir montré dans un précédent article (Sémiotique et Bible n°37) les procédures de repérage des parcours figuratifs et de mise en place d’un modèle thématique, il aborde ici la question du découpage du texte à analyser. En s’appuyant sur les enseignements de l’expérience, il présente les procédures d’extraction du texte dans une oeuvre plus vaste, puis les procédures de subdivision de la surface textuelle en séquences, à partir de la reconnaissance des « phases d’équilibre » et des « points de rupture ».