Sommaire de la revue n°172
La Parole et ses chemins (4) Lc 10, 25-37. La parabole du « Bon Samaritain » Un regard qui donne à vivre - Olivier Robin
Cet article d’Olivier ROBIN (CADIR-Lyon) présente Lc 10, 25-37 comme un vitrail, c’est-à-dire comme un ensemble dans lequel « Les éléments figuratifs […] forment une sorte de tableau. Si, en tant que récit, il conduit l’imagination du lecteur à voir se dérouler une « vraie » histoire, le relevé méthodique des figures les "désintrique" de la dimension temporelle de la narrativité. Un paysage se dessine », que les lecteurs du texte sont conviés à explorer. L’article les y guide, en même temps qu’il souligne l’analogie qui rapproche le paysage observé et le geste de lecture sémiotique qui le considère.
Le signe des pains inépuisables et le grand malentendu (Jn 6) - Jean-Yves Thériault, Jean Delorme
Cet article de J-Y THÉRIAULT (Professeur retraité, Université du Québec à Rimouski) ressaisit une conférence de Jean DELORME (CADIR-Lyon) sur Jean 6. Il présente ici le début du chapitre : les deux épisodes, enchaînés par les v. 1-15 et 16-21, de la distribution des pains et de la marche de Jésus sur la mer, et leur relecture dans les v. 22-34. A travers l’observation de ces deux récits l’article met en évidence une même perspective : il s’agit là de signes qui invitent ceux qui les considèrent à discerner, par-delà ce qui leur est rendu visible, un réel qui n’appartient pas à la « réalité sensible » mais la soutient et en indique un sens « impossible à voir autrement. ».
Parce qu’il fut jeté, l’accusateur de nos frères… » Une lecture énonciative d’Ap 12, 1-18 (1) - Maryse Saghbini
Cet article de sœur Maryse SAGHBINI (religieuse de Nazareth), constitue le début d’une lecture énonciative d’Apocalypse 12 réalisée dans le cadre d’un Master 2 de théologie à l’Université Catholique de Lyon. Après une introduction et une présentation de la méthode utilisée pour l’analyse, vous trouverez ici un examen des neuf premiers versets : l’observation précise des dispositifs enchaînés par le texte (la femme qui enfante, le dragon en attente de dévorer l’enfant, la préservation de l’enfant, le combat dans le ciel, la défaite et l’éjection du dragon) y met en évidence le conflit de deux principes, dont le premier est ajusté sur l’ordre de la Vie et le second un « principe polémique » dont ces v. 1-9 révèlent la « fragilité » : contre lui, « le combat est déjà gagné au ciel ».