Sémiotique et Bible n°134 - Juin 2009

Bulletin d'études et d'échanges publié par le Centre pour l'Analyse du Discours Religieux

Sommaire de la revue n°134

Récit - discours : De l’explication des causes à l’enchaînement des figures. Lecture de Actes 2-4 – Louis Panier

Dans le texte que voici Louis PANIER (Cadir-Lyon, Lyon 2) propose un parallèle entre deux chapitres des Actes (2 et 4). Sur la base de « quelques observations et réflexions sur la structure narrative, discursive et énonciative » de ces chapitres, il fait émerger la forme, très particulière, de la « rationalité figurale » dont ils portent la proposition.

Le propre et le commun (Actes 2, 44-45 ; 4 32) – Jean-Claude Giroud

Dans le présent article Jean-Claude GIROUD (Cadir-Lyon) s’intéresse à la question du statut figural des figures. L’exemple du « Epi to auto » (« sur le même ») illustre ici la fécondité de ce statut figural, qui est une position de neutralité sémantique jouant comme une ouverture initiale sur un à venir de sens construit, dans un texte, sur la base des réseaux figuratifs propres à ce texte.

Ac 4,1-31 et le procès de l’énonciation (I) : Arrestation de Pierre et Jean et déposition de Pierre au Sanhédrin (Ac 4,1-12) – Isabelle Donegani

Cet article d’Isabelle DONEGANI (Soeurs de Saint-Maurice, Bex, Suisse) est le premier d’une série de trois articles consacrés à une lecture des v. 4, 1-31 dans les Actes des Apôtres. Le propos développé par cet ensemble est, comme l’indique l’introduction du présent article, « de lire ces séquences en tentant, au fil du texte puis en conclusion, d’en dégager les principales thématiques en observant l’organisation/articulation des signifiants et leur mise en série ».

Le nom interdit et la question de la croissance du Corps – Pierre Chamard-Bois

Dans les pages qui suivent Pierre CHAMARD-BOIS (ARS-B) mentionne encore le figural, mais cette fois à propos de la figure du « Nom de Jésus ». Dans un premier moment cette figure est suivie à la trace dans les premiers chapitres des Actes. En un second moment quelques pistes de réflexion succèdent à cette observation, qui concernent notamment l’énonciation du Nom.

Un récit peut en cacher un autre… (Actes, 6) – Alain Dagron et Jean Calloud

Au travers la lecture d’un passage d’Actes 6, l’article d’Alain DAGRON (Cadir-Aquitaine) et Jean CALLOUD (Cadir-Lyon) proposé ci-dessous porte un questionnement proprement sémiotique : il s’interroge en effet sur « la théorie des « signes » et l’usage que l’on peut en faire ». Dès lors la conclusion de ces pages peut également s’entendre en lien avec cette question, sémiotique, de l’usage des signes : « Le récit d’Actes 6 nous a rappelé que se jouait d’abord l’avenir d’une chaîne signifiante dans un monde de signes. L’une, la chaîne des signes, héritière du passé, nourrie de l’expérience première et de ses restes; l’autre, celle que nous appelons la chaîne des signifiants, voyageant secrètement dans la chaîne des signes à seule fin d’entretenir le lien entre un propos de création tourné vers ce qui vient, maintenu et relancé dans le temps, et son accomplissement. »

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