Le Dr. Brice Lagrange soutient son Habilitation à Diriger des Recherches (HDR), le mercredi 17 janvier. L'Habilitation à dirigé des recherches est le plus haut diplôme français et permet notamment de diriger des thèses.
La soutenance est ouverte au public et chacun est bienvenu pour y assister et apporter son soutient à l'enseignant-chercheur.
Composition du Jury
- Dr. Laurent Levadny Delva, Directeur de Recherche Inserm, Dijon - Examinatreur
- Dr. Uzma Hasan, Chargé de Recherche Inserm, Lyon - Rapporteuse
- Dr. Thomas Henry, Directeur de Recherche Inserm, Lyon - Examinateur
- Dr. Arnaud Jacquel, Directeur de Recherche Inserm, Nice - Rapporteur
- Pr. Serge Lebecque, Professeur des Universités-Praticien Hospitalier, Lyon - Examinateur
- Dr. Catherine Paul, Directrice d’Étude EPHE, Dijon - Rapporteuse
Présentation du mémoire pour l'HDR de Brice Lagrange
Suite à l’obtention, en 2007, d’un Master 2 à finalité Recherche avec une spécialité Biochimie, Biologie Cellulaire et Moléculaire, Brice Lagrange a eu la responsabilité de mener à bien différents projets de recherche fondamentale avec des problématiques liées à la santé humaine.
Ces travaux ont été concrétisés par l’obtention d’un doctorat en 2011 et la publication d’articles scientifiques à comité de lecture international. Suite à son intégration en tant qu’enseignant-chercheur à l’UR Confluence Sciences et Humanités (EA1598), il a initié un projet en collaboration avec le Dr. Marine Hillaire portant sur l’étude du rôle de l’inflammation et de la mort cellulaire programmée (PCD ; Programmed cell death) dans le développement des cancers. Brice Lagrange dirige ce projet en s’appuyant sur son expertise scientifique acquise lors de ses précédentes expériences professionnelles. Ce projet est rattaché à l’axe 1 du pôle 7 Biosciences, Technologies, Éthique dont la thématique principale concerne les pathogenèses de l’infection chronique à l’hépatite B et des cancers du foie.
L’une des principales caractéristiques des cancers est leur capacité à échapper aux différentes formes de PCD et donc à l’action des agents chimiothérapeutiques utilisés en traitement pour forcer la mort des cellules cancéreuses. La cytokine IFN-γ, sécrétée par une certaine catégorie de cellules immunitaires, est étroitement liée aux différentes formes de PCD ainsi qu’à la sensibilisation des tumeurs à la mort cellulaire induite par les agents chimiothérapeutiques. Étant donné le nombre important de gènes sous l’influence de cette cytokine ainsi que les découvertes récentes de nouvelles formes de PCD, le rôle de l’IFN-γ semble sous-estimé. Identifier l’ensemble des mécanismes moléculaires intervenant dans le processus de PCD sous le contrôle de l’IFN-g serait un atout majeur en termes de prédiction de l’efficacité des immunothérapies. Ainsi, son mémoire d’HDR porte plus particulièrement sur les premiers résultats obtenus concernant l’identification des mécanismes induits par l’IFN-γ en co-traitement avec des agents chimiothérapeutiques.