3ème séance du séminaire "La pensée métisse face à la mondialisation : difficile et urgente exigence" de la Faculté de Psychologie - SHS
Intervenant :
Jean FURTOS, psychiatre des hôpitaux honoraire, Directeur scientifique honoraire de l'ONSMP, Orspere-Samdarra
La conception stoïcienne du destin peut s’avérer être une source d’inspiration pour approcher la pensée métisse. Dans cette conception il y a ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. En même temps, toute la difficulté tient dans la conception de cette différence. En effet, il ne va pas de soi de définir ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas. Dans cette optique, nous devons être attentifs à jouer avec discernement sur la faculté d’acceptation et la capacité de révolte, c’est-à-dire sur la capacité de dire non. Il nous faut encore accepter la toute-puissance magique de la pensée et de la parole sans la considérer comme magique ainsi que l’espace entre les corps tout en acceptant le moi-peau. Faire la part entre ce qui relève de la bienveillance, de la malveillance et de l’indifférence tout en les considérant à leur juste mesure : être avec les autres tout en se gardant la possibilité d’être seul.
Inscription
Tarif
15€