La crise sanitaire a ravivé l’idée de l’incertitude comme possibilité d’un effondrement de l’avenir. Il convient de distinguer l’imprévisible de l’incertitude, et de voir quelle sont les conditions psychosociales, face à la précarité du monde, pour que le rapport à soi, aux autres et à l’avenir permettre de vivre, et non seulement de survivre. Il est également important de se souvenir que la pensée de l’ignorance acceptée a permis le développement de la science, et pas seulement des sciences dures. En témoigne, par exemple, le principe d’incertitude d’Heisenberg, applicable aux particules, mais aussi aux sciences psychosociales, par définition métissées.
Intervenant
- Jean FURTOS, psychiatre des hôpitaux honoraire, Directeur scientifique honoraire de l’ONSMP, Orspere-Samdarra