La Chaire UNESCO « Mémoire, Cultures et Interculturalité » organise, en partenariat avec le Mémorial National de la Prison de Montluc et l’Office National des Anciens Combattants et Victimes des Guerre (Onacvg), une conférence sur le thème :
« La réponse africaine à l'Appel de Londres du 18 juin 1940 : un acte de légitimation politique de la France Libre et d'attachement à la Liberté ».
Lieu : Campus Saint-Paul- 10 place des Archives, 69002 Lyon - Amphithéâtre Aristote - A151
Horaires : 14h00-17h00
Conférenciers
Argument général et vocation de la conférence
Cette conférence s’inscrit dans le cadre de deux programmes des Nations Unies pour lesquels notre Chaire UNESCO reste particulièrement mobilisée, à savoir la « Décennie pour le rapprochement des cultures » (2012-2023) et la « Décennie Nelson Mandela pour la Paix » (2019-2028). Elle s’inscrit également, et plus spécifiquement, dans le cadre des suites de l'hommage rendu en août 2019 par le Président de la République, Emmanuel Macron, aux anciens combattants africains ainsi que sa concrétisation dans l'espace public français.
Les travaux porteront principalement sur les sujets suivants :
- « L'engagement de Félix Eboué aux côtés de la France Libre » (Dr Arlette Capdepuy) ;
- « Le Serment de Koufra : un engagement et un attachement à la liberté, à l’honneur et à la dignité» (Pr Roger Koudé) ;
- « L'hommage rendu en août 2019 par le Président de la République française aux anciens combattants africains et sa concrétisation dans l'espace public » (Dr Julien Fargettas).
En savoir plus
Créée en 2007, cette Chaire a pour objectif principal d’engager une réflexion de fond sur les enjeux de l’interculturalité et en particulier sur la place et l’évolution des sociétés à l’heure de la mondialisation.
« Le crime de génocide à la lumière de la jurisprudence des juridictions pénales internationales et nationales : du Tribunal militaire international (TMI) de Nuremberg à la Cour pénale internationale (CPI) »
Les Droits de l’Homme passent parfois pour des évidences premières ou des vérités révélées, indiscutables pour ainsi dire ! Or on s’aperçoit bien vite que les droits de l’homme sont essentiellement fondés sur des présupposés anthropologiques divers qui sont avant tout des productions historiques liées à des contextes socioculturels. Comment penser alors les droits de l’homme, notamment dans leurs prétentions à l’universalité ?