La publication – pour la première fois en français – des souvenirs d’Arthur Hildreth, l’un des premiers collaborateurs d’A. T. Still est l’occasion d’avoir une idée plus précise de ce qu’était l’ostéopathie à ses origines. Still lui-même a donné peu d’indications sur sa manière de soigner, il n’a pas enseigné à proprement parler
une méthode ou des techniques, car il voulait que chaque ostéopathe trouve lui-même la solution des problèmes qu’il rencontrerait. Hildreth raconte des traitements menés par Still et auxquels il a assisté, ainsi que le développement de sa propre activité, depuis l’école de Kirskville, où il a fait partie de la première promotion, jusqu’au sanatorium ostéopathique de Macon où il a pris en charge des malades psychiatriques durant une vingtaine d’années.
Les pathologies prises en charge dépassaient largement ce que l’on désigne aujourd’hui par des troubles fonctionnels. Ces premières générations d’ostéopathes étaient convaincues de s’engager dans ce qui allait devenir la médecine moderne.
Comment analyser historiquement leurs récits ? Que peut-on connaître des maladies qu’ils traitaient et des résultats qu’ils obtenaient ? Comment comprendre pourquoi peu à peu l’ostéopathie américaine s’est rapprochée de la médecine allopathique dans laquelle elle est pratiquement absorbée aujourd’hui ? Telles sont quelques unes des questions que nous travaillerons durant cette journée.
Intervenants
- Jean-Marie Gueullette,
- Victor Lopez
Traducteurs du livre d’A. Hildreth, La présence d’A.T. Still, paru aux éditions Sully en novembre 2020
Avec la participation de l’équipe pédagogique du DU « Philosophie de l’ostéopathie » et des ostéopathes diplômés du D.U. : Isabelle Schmitt, Pierre Rémy, Malo Richeux, Arnaud Berthon, Ildiko Neplaz.
Tarifs
- Individuel : 65 €
- Étudiants : 35 €