« Mes études de Lettres modernes m’ont servi à intégrer mon Master, car cette Licence fait partie de celles qui permettent ce débouché. La culture littéraire acquise durant ces trois années me permet d’avoir une base solide pour interagir dans le domaine éditorial. »
Le métier d’Assistante éditoriale
Inès est en poste chez Nombre7 Éditions, en tant qu’Assistante éditoriale, depuis un peu plus d’un an. Elle raconte : « Ce poste me permet d’être très polyvalente sur mes missions. En effet, une journée n’est jamais identique à la précédente. Un jour, je peux m’investir entièrement dans la correction orthographique et typographique d’un roman et le lendemain m’occuper de la mise en page d’un ouvrage afin de proposer une première épreuve – version PDF d’un manuscrit maquetté – à l’auteur. »
Outre ces missions, Inès fait le lien entre les différents acteurs de la chaîne du livre. « Je m’occupe des intervenants extérieurs comme les graphistes, imprimeurs, etc. En somme, c’est un métier où l’on ne s’ennuie pas. Qui permet d’être au contact de l’humain, mais aussi de s’échapper dans la lecture » explique-t-elle.
Les missions d’assistanat éditorial sont nombreuses et variées. Avant de travailler pour Nombre7 Éditions, à Nîmes, Inès était déjà Assistante éditoriale pour une maison d’édition parisienne. Mais ses missions étaient assez différentes.
« Je tenais le rôle de comité de lecture puisque j’étais en charge de lire les manuscrits lorsque ceux-ci étaient proposés. À l’opposé de mon travail actuel, je n’étais pas en charge de la mise en page, mais il m’arrivait de devoir vérifier la bonne intégration des corrections dans les épreuves. Ce qui ne change pas est le suivi éditorial effectué lors des deux expériences professionnelles. »
Un Master en Métiers du livre jeunesse
Après sa Licence de Lettres modernes, Inès s’est tournée vers un Master Métiers du livre jeunesse. Elle raconte : « Comme son nom l’indique, ce master spécialise ses étudiants et futurs acteurs de la chaîne du livre dans le domaine de la littérature jeunesse. Ce lectorat est, pour moi, le plus complexe puisqu’il touche des lecteurs âgés de 0 à 18 ans (et plus encore avec le young-adult dont le lectorat cible les 15-25ans). Il y a donc un panel de littérature très large puisque chaque ouvrage doit répondre à des spécificités propres à chaque âge.
De plus, cela permet de toucher plusieurs genres comme l’album illustré, le roman, le livre éducatif ou encore la bande dessinée. Comme le métier d’assistante éditoriale, la littérature jeunesse est hétéroclite. »
Retour sur sa Licence de Lettres modernes
Inès a suivi la Licence de Lettres modernes, mineure Littérature renforcée, dont elle a été diplômée en 2020. Au cours de ses trois années d’étude à l’UCLy, elle a également effectué un semestre à l’Université de Chicoutimi, au Québec.
« Mes études de Lettres modernes m’ont servi à intégrer mon Master, car cette Licence fait partie de celles qui permettent ce débouché. La culture littéraire acquise durant ces trois années me permet d’avoir une base solide pour interagir dans le domaine éditorial. »
Concernant sa mineure Littérature renforcée, elle explique : « Cette mineure offre un approfondissement de la littérature et de son fonctionnement. Étant aujourd’hui en contact constant avec des centaines de manuscrits et d’histoires, il est important de savoir reconnaître une œuvre suffisamment construite pour être éditée. »
Ses conseils aux futurs étudiantes et étudiants de la Licence de Lettres modernes
« Cela peut paraître évident, mais il ne faut absolument pas faire l’impasse sur une lecture donnée, bien que celle-ci puisse être complexe. Je pense notamment à la littérature du Moyen âge. Mais il faut persévérer, car le moindre détail peut être utile lors d’un partiel. Et n’oubliez pas d’enrichir vos cours avec des articles universitaires ! »
Son meilleur souvenir
« Je me souviens d’une certaine entraide entre les différents étudiants de ma promotion. Cela a rendu les trois années à UCLy très agréables. »
