Qu'est-ce qu'un Juriste numérique ?
Face à la transformation numérique grandissante du marché du droit, le métier traditionnel de juriste d’entreprise ne cesse d’évoluer grâce au développement des Legaltech. Ces entreprises innovantes du numérique utilisent l’intelligence artificielle pour développer une offre de services juridiques dématérialisés à moindre coût, accessibles plus facilement et plus rapidement pour les consommateurs du droit. Le développement des nouvelles technologies a permis l’émergence de nouveaux métiers de sorte que chaque juriste puisse se spécialiser et trouver sa voie dans ce contexte de transformation des professions du droit.
Quelles sont les missions d'un Juriste numérique ?
- Développement de logiciels
- Marketing de l'entreprise
- Modélisation de contrats et documents juridiques
- Refonte du site web
- Codage
Quelles études pour devenir Juriste numérique ?
Pour intégrer une LegalTech, en qualité de juriste développeur ou en juriste legal design, il faut être titulaire d’une licence en droit au minimum. Les profils atypiques passionnés par le digital et intéressés par les enjeux numériques sont généralement privilégiés lors du recrutement. Il est également possible de compléter son cursus avec une formation autodidacte en codage. Depuis les décrets Macron de 2017, les avocats peuvent exercer une activité commerciale accessoire. Ainsi, il est possible d’être avocat et juriste en numérique.
Quelles sont les qualités requises pour ce métier ?
- Autonomie
- Prise d’initiative
- Compétences numériques et juridiques
- Rigueur
- Maîtrise du droit des contrats
Combien gagne un Juriste numérique ?
La rémunération annuelle pour un juriste développeur est estimée à 40 000 euros brut annuel.
Le salaire pour un juriste en legal design junior se situe entre 36 000 et 38 000 euros brut par an.
Quelles sont les évolutions de carrières ?
Un débutant commencera souvent comme juriste junior avec différentes missions selon ses compétences. Toutefois, une évolution au sein de la même Legaltech arrive souvent : juriste développeur -> juriste commercial -> chef de projet -> codirigeant -> directeur des opérations -> associé principal.
Si je reste avocat, c’est parce que je pense qu’il faut que ce soient des avocats qui pilotent cela pour que demain nous ne soyons pas remplacés par des machines ou par des personnes n’ayant jamais étudié le droit. Je suis férocement attaché à la profession et très actif au sein de l’Ordre des avocats notamment dans la commission innovation parce que je suis intimement convaincu que toute l’histoire de la profession est compatible avec l’innovation et la technologie.
Michel Motteau, cofondateur de LegalPilot
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