Cadre pédagogique de l'IA

L’IA est progressivement intégrée à notre modèle pédagogique

Ce modèle est fondé sur des méthodes traditionnelles d’enseignement, mais également sur des méthodes moins classiques en lien avec l’approche par compétences et issues d’une réflexion constante que nous menons sur la pédagogie, à l’aide d’experts, des spécialistes des sciences de l’éducation, des neurosciences, des sciences cognitives, des sociologues de la jeunesse, mais aussi à l’aide de nos étudiants, qui nous apprennent à mieux comprendre leur génération. C’est ainsi que nous avons développé le projet de « diversification pédagogique ».

L’IA est progressivement intégrée à nos règlements, à destination des étudiants et des enseignants

Une mention relative à l’usage de l’IA a été intégrée dans notre règlement des TD et notre procédure disciplinaire. Par ailleurs, des recommandations relatives à l’usage de l’IA par les étudiants ont été intégrées à la charte des enseignants.

Les lignes directrice sont les suivantes :

L’interdiction systématique ne semble ni souhaitable ni réaliste. Ainsi, sans promouvoir l’utilisation de l’IA, il est toutefois nécessaire d’accompagner nos étudiants afin qu’ils apprennent à l’utiliser de manière intelligente et pertinente, avec esprit critique et en ayant conscience de ses dangers et limites.

Si elle est utilisée, l’IA doit l’être dans des conditions éthiques et comme un simple « assistant », un outil, et en procédant aux vérifications nécessaires. L’étudiant est le seul auteur et seul responsable de ce qu’il produit et écrit (il ne peut notamment pas invoquer de circonstance atténuante du type « ce n’est pas moi, c’est l’IA »).

Il doit prendre conscience des problèmes éthiques et sociaux de l’IA, de ses biais, de ses « hallucinations », des compétences nécessaires pour savoir poser les bonnes questions et apprécier les recommandations, du style reconnaissable de l’IA et de l’existence d’outils de détection. Être bon juriste, avec ou sans IA, c’est avant tout savoir raisonner.