Sommaire de la revue n°168
Comment lire les écritures ? Jn 8,1-11 - Anne Fortin
À l’exemple du récit qu’il analyse, ce texte d’Anne Fortin (Professeur retraitée de la Faculté de théologie et de Sciences Religieuses de l’Université Laval, Québec) s’avère extrêmement efficace. Il lui suffit en effet de bien peu de pages pour mener ses lecteurs depuis un regard dérouté par une scène énigmatique de l’évangile de Jean vers l’écoute d’une « question » clairement adressée à leur oreille : « Que me veut ce texte ? Que me dit-il qui me parle de mes impasses et de mes égarements ? ».
Du figural - Jean-Claude Giroud
L’article de Jean-Claude GIROUD publié ci-dessous constitue le chapitre de conclusion du premier volet de sa thèse : l’analyse, à la fois précise et subtile, de Gn 1-11 dont la publication s’achève ici. Il en propose une relecture synthétique, que prolonge une reprise réflexive du geste de lecture sur lequel s’est appuyée l’interprétation. Si la publication de cette thèse s’achève ici, il importe de mentionner que celle-ci comporte un second volet : une appréhension du livre de l’Apocalypse par le filtre du paradigme de Genèse 1. Les lecteurs qui souhaiteraient en avoir connaissance peuvent écrire à la revue, qui transmettra leur demande à l’auteur.
La Parole et ses chemins - L’application du paradigme sémiotique à l’accompagnement spirituel selon François de Sales : Énonciation et figures de la perte féconde - Olivier Robin
Introduction : L’Énonciation, ou « quelle parole pour le temps de l’absence ? Comme indiqué ci-dessous, ce texte d’Olivier ROBIN (CADIR-Lyon) constitue un extrait de l’Introduction générale de sa thèse. Au fil des pages, il mène pas à pas ses lecteurs depuis un constat d’évidence - « le processus de sécularisation qui a touché un certain nombre de pays occidentaux, la France en particulier » - vers la proposition que développera cette thèse : contribuer à rouvrir le dialogue entre « le Dieu des chrétiens » et « les hommes de notre temps » en explorant dans une perspective sémiotique le dispositif de l’accompagnement spirituel. La fécondité énonciative de cette pratique relationnelle tient à son ouverture à la source de la « parole de Dieu », ouverture suscitée par son ajustement sur la dimension trinitaire d’un Dieu en qui « tout est et n’est que relation ».