Sommaire de la revue n°155
Avançons encore un peu sur la question de la praxis : Louis de Lyon, Hippocrate de Cos, Denys d’Athènes – Michel Costantini
Ce texte de Michel Costantini (Professeur de sémiotique des arts et de la littérature, Université Paris 8, Vincennes-Saint-Denis) donne un écho sémiotique à la fois amical, érudit et distancié aux travaux de Louis Panier. Cet article développe les trois composantes – praxis, analyse, lecture – dont l’interaction est constitutive de tout geste sémiotique. En finale, sa conclusion projette une lumière inédite sur la recherche de Louis Panier…
La composante doxique du croire - Serge Wüthrich
Cet article de Serge Wütricht (Institut Protestant de Théologie, Paris) reprend la lecture critique, effectuée par J. Geninasca, de l’approche greimassienne du « croire » pour y apporter à son tour une proposition de complément : il s’agirait « d'étendre le champ descriptif de son modèle en suggérant l'addition d'une composante doxique aux composantes prédicative et thymique déjà analysées par cet auteur »
Les conditions sémiotiques de la transmission - François Rastier
Cet article de François Rastier (Directeur de recherche INaLCO-ERTIM) propose d’enrichir le modèle d’un enseignement conçu selon le schéma de la communication en l’inscrivant dans le cadre plus large d’un « cycle de la transmission » intégrant une disposition actorielle affinée par un recours aux catégories sémiotiques et une temporalité élargie. Il y a là un hommage de chercheur à l’enseignant que fut Louis Panier : « À qui cherchait sa pensée, son regard bleu venait en aide, inspirait confiance.
Figures de la promesse et de la Loi dans l’épître de Paul aux Galates : (1) approche sémiotique - Jean Berchmans Paluku Mukwemulere
Ce texte de Jean Berchmans Paluku Mukwemulere, (prêtre du diocèse de Butembo - Beni/RD Congo et enseignant au Théologat Saint Octave et Vice) interroge d’un point de vue sémiotique deux figures organisatrices de de l’Épître aux Galates. Il s’appuie pour cela sur deux présupposés, le « principe d’immanence » qui fonde toute approche sémiotique, et le concept d’intransitivité de J. Geninasca, selon lequel les textes proposent des « modèles interprétatifs » qui éclairent les conditions de leur propre lecture.