Sommaire de la revue n°89
Lecture et traduction de la Bible, la référence au texte original – François Martin
François MARTIN (CADIR-Lyon) reproduit ici l’intervention qu’il a donnée au cours d’un colloque organisé en août 1996 par l’Association francophone oecuménique de missiologie (AFOM) et par le Centre de Recherches et d’Echanges sur la Diffusion et l’Inculturation du Christianisme (CREDIC). Il lui était demandé de répondre à la question suivante : Quelle importance la lecture sémiotique de la Bible accorde-t-elle au texte original ? La question l’amène à traiter des rapports qu’entretiennent entre eux la langue et le discours, la lecture et la tradition.
Que les organisateurs de cette rencontre soient remerciés d’avoir autorisé la revue à publier cet article dans les Actes du colloque : Les Enjeux de la traduction. L’expérience des missions chrétiennes, Genève-Lyon, 1997, ed. AFOM et CREDIC.
« Les amis inconnus », proposition pour une lecture (1) – Anne Pénicaud
Anne PENICAUD (CADIR-Lyon) analyse ce poème de Jules Supervielle en deux temps successifs (publiés dans ce numéro et dans le numéro 97 de Sémiotique et Bible), qui tous deux tentent de greffer sur des éléments d’analyse narrative une lecture des figures proposées par le poème. La conclusion de l’étude débouche sur une mise en évidence de la problématique énonciative qui sous-tend et organise le texte, problématique que viendront éclairer les théories de la lecture.
Matthieu 23 – François Genuyt
François GENUYT (CADIR-Lyon) commente le chapitre 23 de l’évangile de Matthieu. Ce chapitre, consacré tout entier à un long discours de Jésus, est analysé en trois parties :
- versets 1-12 : une mise en garde de Jésus à l’égard des scribes et des pharisiens adressée aux foules et aux disciples ;
- versets 13-32 : une série de sept malédictions (ou malheurs) adressée aux scribes et pharisiens hypocrites ;
- versets 33-37 : l’annonce des évènements à venir concernant la génération présente.
Cheminer avec le livre de Job – Claude Chapalain
Du 19 au 24 août 1997, le cadre enchanteur de l’abbaye de Landévennec, propice au silence, a plongé les 30 participants de la session dans un échange particulièrement fructueux et interrogateur autour du livre de Job.