Sommaire de la revue n°65
Evangile de Matthieu 10, 1-42 – Le discours apostolique – François Genuyt
François GENUYT (CADIR-Lyon) propose une hypothèse d’organisation du chapitre 10 de l’Evangile de Matthieu, dans lequel douze disciples, choisis pour être envoyés en mission, reçoivent une série de conseils et d’avertissements. Quelques grandes articulations du discours sont analysées : proclamation du royaume et oeuvres à accomplir, auto-défense et témoignage, faits historiques et évènements mis hors série de la succession des faits, rapport des disciples avec le maître dépendant de la relation du Fils au Père.
Le passage du témoin, étude du cycle d’Elie (1R. 17-19,21 et 2R. 1-2) – Etudiants de l’Institut Catholique de Paris
La recherche du groupe d’étudiants de l’Institut Catholique de Paris est à l’origine de ce travail. Quelques étudiants intéressés par l’approche sémiotique des textes bibliques ont cherché à lire et ensuite à se préciser les enjeux méthodologiques et théologiques de ce type de lecture. Ils ont tenté de tenir ensemble puis d’expliciter les rapports entre les modèles choisis et l’interprétation d’un texte.
Une perspective pastorale n’était pas absente des préoccupations du groupe. Si la méthode sémiotique peut être utilisée avec toute sorte de groupe ; il est souhaitable que l’animateur ne soit pas trop « amateur », ce qui suppose une pratique régulière.
Ce genre de travail a pour but de mettre en oeuvre une hypothèse de lecture, ce qui nécessite d’avoir préalablement entendu chacun des participants.
La lecture du cycle d’Elie ici proposée servira de point de départ ou de base à un article, plus théorique, de Cécile Turiot, article qui paraîtra dans le prochain numéro de Sémiotique et Bible (n°66, juin 1992).
Esquisse, propositions pour une interprétation raisonnée du Cantique des Cantiques – Jean Calloud
Jean CALLOUD (CADIR-Lyon), en vue de préparer la dixième rencontre des groupes Sémiotique et Bible, propose une première hypothèse d’interprétation du Cantique des Cantiques. Comme il le dit lui-même, il s’agit là d’une « esquisse ». Vaste esquisse cependant puisqu’elle a déjà toute la grandeur du tableau. La lecture encore à faire en explorera la variété des couleurs et leurs nuances les plus infimes.