Dans le cadre du Cycle de conférences « Mémoire et Marche du Monde » et de la Journée internationale Nelson MANDELA (Édition 2024), notre Chaire Unesco propose de débattre des mutations actuelles de la démocratie sud-africaine et des enjeux y afférents.
Les dernières élections générales sud-africaines, tenues le 29 mai dernier en cette année marquant les 30 ans de la fin de l’apartheid, ont vu le Congrès National Africain (African National Congress, Anc) perdre pour la première fois la majorité absolue, dont il jouissait depuis 1994. Au-delà de la question incontournable de savoir quel type de coalition pour gouverner le pays, par une transcendance des antagonismes politiques ancestraux et les intérêts partisans, s’impose une analyse de fond pour mieux comprendre les paramètres explicatifs de ce bouleversement.
Quelles seraient alors les voies à emprunter pour préserver les acquis de la démocratie sud-africaine, qui est sans doute l’une des plus inspirantes au monde ? Comment pourrait-elle (re)trouver en elle les ressources utiles pour réenchanter son avenir ?