Marie-France Vernier, enseignante-chercheuse du pôle 8 - Sustainable business and organizations de l’Unité de Recherche CONFLUENCE : Sciences et Humanités et de l’ESDES a soutenu son habilitation à diriger des recherche, le vendredi 31 mai, à l’Université du Littoral Côte d’Opale.
Elle a soutenu un mémoire inédit intitulé Les voies de la transition écologique : nature, contributions et déterminants des innovations environnementales devant un jury de 5 experts de haut rang, pendant 3 heures. Cette soutenance a abouti à l’obtention de son HDR, plus haut diplôme délivré par l’État français. Une belle réussite qui témoigne de la grande qualité de ses travaux de recherche !
Composition du jury
- Blandine Laperche (Université du Littoral Côte d'Opale)
- Sophie Boutillier (Université du Littoral Côte d’Opale)
- Christian Brodhag (École des Mines de Saint-Étienne)
- Valérie Revest (IAE Lyon school of management - Université Jean-Moulin Lyon 3)
- Corinne Tanguy (l’Institut Agro Dijon)
- Xavier Vence Deza (Université de Santiago de Compostela)
Résumé du mémoire de Marie-France Vernier
Ce mémoire est une réflexion sur les modalités avec lesquelles les acteurs de la société, au premier rang desquels les entreprises, s’emparent de la question de la réduction de la pollution. Elle conduit à une réflexion sur les stratégies d’innovations des entreprises pour contribuer à la transition vers un système économique et social plus durable. Je participe ainsi au questionnement sur les changements d’attitudes des individus, des stratégies des entreprises et des politiques publiques nécessaires pour permettre à tous de vivre mieux.
Ce mémoire porte plus particulièrement sur les stratégies d’innovation déployées par les entreprises pour faire face aux limites écologiques et sociales du modèle économique actuel que ce soit au niveau de leurs produits, de leurs processus de production ou leurs modèles d’affaires. Plusieurs catégories d’innovations sont ainsi étudiées : les démarches fondées sur l’éco-conception, les activités liées à l’économie circulaire et dans une moindre mesure les pratiques de l’agriculture biologique et les innovations frugales.
Dans une perspective évolutionniste, cette analyse est menée dans le temps long et porte sur les stratégies des entreprises et les comportements des individus qui y travaillent sous les pressions croissantes des pouvoirs publics, des consommateurs, des entreprises donneuses d’ordre et des médias depuis les années 1970. Les entreprises vont alors soit strictement appliquer les réglementations soit aller au-delà avec des stratégies intégrant la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE). Avec les approches systémique et institutionnaliste, la notion de système permet d’étudier, d’une part, comment ces différentes pressions influencent les acteurs et, d’autre part, comment les relations étroites entre ces acteurs peuvent encourager ou freiner les innovations environnementales
Cette soutenance s’inscrit dans la volonté de la Recherche de l’UCLy d’encourager et d’accompagner les enseignants-chercheurs à valoriser leurs travaux de recherches et passer l’HDR.