Cette table ronde fut l’occasion de pénétrer l’univers des Métavers, NFT et blockchain à travers leurs différentes fonctions et usages et de délimiter le cadre juridique existant ou en cours de réflexion. Les risques juridiques sont bel et bien réels et nécessiteront une coopération internationale.
Face à un domaine en constante évolution et soumis aux spéculations, il s’agit pour chacun de trouver sa place : entre amélioration de l’expérience clients, opportunités économiques et diffusion d’un savoir. Prometteur, le Métavers est en train d’impacter notre quotidien, nous poussant à reconsidérer nos acquis et à changer notre façon de consommer, de développer des connaissances et allant même jusqu’à modifier nos rapports humains. L’enjeu reste de s’approprier les règles sociales de cet univers et de les façonner dans le respect des droits universels.
La maîtrise des technologies liées au Web 3.0 et à la blockchain peut être également une très belle opportunité pour les entreprises françaises de jouer un rôle majeur dans des quelques secteurs économiques importants, notamment dans la formation, la médecine, la culture ou le tourisme. Elle devrait permettre aussi aux utilisateurs/consommateurs de reprendre le contrôle de leurs données personnelles et de leurs créations. A l’instar de l’offre proposée par Ziplo : cette start-up lyonnaise incubée au H7, propose une solution pour transférer des données et effectuer l’horodatage et des dépôts de fichier sur des serveurs français.
AVEC LES MEMBRES DE NOTRE UNITÉ DE RECHERCHE DU PÔLE 6 (Sciences juridiques, politiques et sociales) :
Iony RANDRIANIRINA : Maître de conférences en droit privé et droit des affaires à l'Université de Grenoble.
Tristan GIRARD-GAYMARD : Enseignant-chercheur en droit privé et sciences criminelles, Directeur pédagogique - DU droit de l'entreprise.
Michel CANNARSA : Doyen du pôle facultaire sciences juridiques, politiques et sociales, Directeur de la faculté de droit, Professeur des Universités Catholiques.